Un an de headbanging science ! En cette période (supposément) pluvieuse, le bLoug fête cet anniversaire en vous faisant remuer le popotin avec un titre de saison : Rain. Attention, la chorégraphie dite de la “danse de la pluie” a été inventée par des chimpanzés…
headbanging science #12 : THE CULT – RAIN
Morceau emblématique du groupe anglais The Cult, Rain est extrait de leur chef-d’oeuvre de 1985, l’album Love. Comme on le voit dans la vidéo, le groupe n’est alors pas encore sorti de sa chrysalide gothico post-punk. Souvenir d’une époque bénie où le regretté Enfer Magazine pouvait s’aventurer à des prédictions assez hasardeuses : « The Cult risque fort d’être aux 80′s ce que Led Zeppelin fut aux 70′s »…
Mmmh. Ian Astbury et son petit coeur au coin de l’oeil avait fière allure, n’est-ce pas ? En tout cas pas celle du gros Ewok acariâtre en anorak qu’il est devenu. Mais ce n’est pas de ça que je voulais vous entretenir… Vous aurez remarqué la chorégraphie surprenante des deux créatures non identifiées derrière Ian. Sans doute s’agit-il d’une version anglicisée de la danse de la pluie des Indiens Hopi, dont s’inspirent les paroles de Rain : ce peuple d’agriculteurs, n’ayant rien trouvé de mieux que de s’installer dans une région très aride de l’état de l’Arizona, des danseurs masqués devaient prier les esprits de la pluie afin de s’assurer de bonnes récoltes. Ceci pendant 16 jours…
Fatigué de remuer bien avant, le bLoug a préféré dériver et s’interroger sur une question existentielle annexe : les grands singes dansent-ils ou s’agit-il d’une activité proprement humaine ? La réponse est surprenante : la danse fait non seulement partie du bagage culturel des chimpanzés mais ils se livrent en plus à leur propre « danse de la pluie » ! De quoi s’agit-il exactement ? Tentons de dissiper les nuages qui planent au-dessus de cette pratique culturelle assez obscure de nos frères d’évolution.
Moi Jane, toi Gene Kelly
On doit l’expression de « danse de la pluie » à la primatologue britannique Jane Goodall, pionnière des observations de terrain sur les chimpanzés des forêts tanzaniennes de l’actuel parc de Gombe. En 1963, dans un article pour le National Geographic intitulé My Life Among Wild Chimpanzees, elle décrit pour la première fois une « danse de la pluie » :
Rain Incites a Violent Ritual
Generally speaking, chimpanzees become more active during the rains and often, for no apparent reason, a male will break into a run, slapping the ground or hitting out at a low branch as he passes. This behavior, when large groups are present, may develop into a fascinating display which I have called the “rain dance.”
I saw it on four occasions, always about midday and always in similar terrain. In every instance it followed the same pattern, but the duration varied from 15 to 30 minutes. It did not always take place in the rain, but rain was falling hard the first time I saw it.
Ce rituel de la « danse de la pluie » – décrit comme violent et ne se passant pas forcément sous la pluie ! –, a ensuite été recensé parmi 65 comportements de chimpanzés cartographiés par Whiten et al. en 2001 pour la revue Behavior (Goodall faisant partie des coauteurs). La danse de la pluie est scientifiquement définie ainsi :
Au début d’une forte pluie, plusieurs mâles adultes se livrent à de vigoureuses charges. Dans ces démonstrations, les mâles tendent à retourner à leur position initiale, de façon coordonnée ou parallèle ; les charges peuvent se faire au ralenti aussi bien que de façon rapide et incorporer différents motifs récurrents. Par exemple, marteler le sol, tambouriner sur les troncs d’arbre et les racines, traîner les branches et pousser des cris dits « halètements-hululements » (« pant-hoots »).
(Whiten et al., “Charting Cultural Variations in Chimpanzees”, Behaviour, Volume 138, Numbers 11-12, 2001 , pp. 1481-1516 ; traduction le Bloug)
Dis-moi comment tu danses, je te dirai quel chimpanzé tu es
Les auteurs de l’article soulignent que ces danses de la pluie diffèrent des charges d’intimidation habituelles des mâles à l’égard de leurs congénères, ce qui suggère, malgré la testostérone qui s’en dégage, qu’elles ne sont pas liées à une question de domination. Ils relèvent également de nettes différences locales pour ce qui est des motifs présents dans la danse, de son rythme ou du nombre de participants. Ainsi les chimpanzés de la forêt de Taï (Côte d’Ivoire) pratiquent-ils une danse totalement silencieuse alors que ceux des sites de l’Est africain s’accompagnent d’un “chant” bruyant à base de “pant-hoots”. Sur un même site, comme à Mahale (Tanzanie), deux versions peuvent exister : la version vigoureuse et rapide, impliquant plusieurs mâles adultes, et la version silencieuse et lente, n’impliquant qu’un seul danseur.
Ces variations plaident incontestablement en faveur d’une pratique purement culturelle. Du reste, les différentes communautés de chimpanzés ne se rendent pas au dancing à fréquences égales : c’est une activité courante pour la plupart, mais seulement habituelle pour la communauté de Budongo (Ouganda). Quant aux chimpanzés de Boussu (Guinée), ils ne pratiquent pas du tout la danse de la pluie, alors même que leurs conditions environnementales ne diffèrent pas de celles de leurs congénères danseurs… une sorte de variante des gars coincés qui n’osent pas aller sur la piste quand The Cult entame Rain.
La grande scène de la cascade, une variante
Le répertoire des chimpanzés comporte une autre danse aquatique, spécifiquement dédiée aux cascades (malheureusement, certains auteurs mélangent souvent les deux phénomènes). La vidéo ci-dessous, nous montre un mâle alpha de Gombe nommé Freud se livrant à une “danse de la cascade”, avec les commentaires de Jane Goodall herself :
Contrairement à la danse de la pluie, que les chimpanzés exécutent au début de la saison des pluies, la danse de la cascade ne semble pas liée aux saisons. Elle comporte différentes séquences : un peu de balancement en rythme à l’aide des lianes, puis une séance de jeter de rochers dans l’eau pour finir par une phase plus calme de “contemplation” de la cascade.
Alors, c’est de l’art ou du chimpanzé ?
Mais à quoi riment ces gesticulations primates liées à des phénomènes naturels impliquant la pluie ? Autant être clair, on n’en sait rien.
De l’interprétation à la spéculation, la frontière est ténue. Certains propos de Jane Goodall – à qui on a pu reprocher un anthropomorphisme déplacé – peuvent prêter à confusion. Ainsi son “I think chimpanzees are as spiritual as we are”, que l’on peut entendre dans la vidéo, peut-il laisser la place à une interprétation abusive qui ferait du recueillement de Freud (le chimpanzé, pas l’autre) un épisode de méditation d’ordre religieux. Plus généralement, les descriptions des danses de la pluie ou de la cascade par Goodall sont invoquées par certains auteurs comme preuve de la préexistence de l’esprit religieux chez les primates – ce dont on peut raisonnablement douter en l’état des connaissances éthologiques et psychologiques.
La danse de la pluie des chimpanzés est aussi parfois appelée à la rescousse pour étayer certaines théories sur les origines de l’art. Voici ce que pense Ellen Dissanayake dans son ouvrage Homo aestheticus: where art comes from and why, paru en 1995.
It has been suggested that in their « rain dance », the chimpanzees are orienting themselves toward à « zone of uncertainty » (Laughlin and Manus 1979), a disturbing or exciting stimulus that is perceived as possibly dangerous. The chimpanzee’s reactions contain germs, albeit relatively unintegrated, of repetition, rhythm, elaboration, and exaggerated motor movements drawn from spontaneous emotional excitement. It is not difficult to imagine other hominoid creatures, with greater mental ability and more control of their behavior, deliberately patterning and shaping their vocalizations into chants, and the tree shaking and stamping into dance steps, thereby relieving their anxiety and, when all is said and done, “controlling” (enutralizing), with ritual, the storm.
En résumé, de la danse de la pluie des chimpanzés, simple réponse émotionnelle à un stimulus environnemental, à une danse humaine, tout n’est affaire que de stylisation et d’intention.
Les aptitudes rythmiques et musicales des grands singes pourraient conforter cette thèse. Cette vidéo du Chimp Haven sanctuary de Keithville (Louisiane) nous révèle le sens du rythme des chimpanzés :
Paul Mac Cartney et Peter Gabriel ont pour leur part eu l’occasion de jammer avec des bonobos du Great Ape Trust de Des Moines (Iowa). Peter Gabriel a ainsi expliqué à Panbanisha, une femelle, comment se servir d’un clavier. Dédaignant d’abord l’instrument, Panbanisha s’est ensuite révélée assez douée pour jouer de la musique au bout de trois jours, pas en tapant sur son clavier n’importe comment, mais en exécutant une mélodie reconnaissable.
Du côté du zoo de Saint Louis (Missouri), c’est le son de la flûte qui a été testé sur les pensionnaires. Résultat, des singes calmes et apaisés. Par quoi ? Un CD de musique d’Indiens d’Amérique !
L’histoire ne nous dit pas si la danse de la pluie Hopi figurait dans la tracklist mais si Billy Duffy, guitariste de The Cult et compositeur de Rain, perd l’inspiration, qu’il se rassure : la relève est assurée, du coté des chimpanzés !
The Cult – Rain, lyrics
Hot sticky scenes, you know what I mean Like a desert sun that burns my skin I’ve been waiting for her for so long Open the sky and let her come down Here comes the rain Here comes the rain Here she comes again Here comes the rain Hot sticky scenes, you know what I mean Like a desert sun that burns my skin I’ve been waiting for her for so long Open the sky and let her come down Here comes the rain Here comes the rain Here she comes again Here comes the rain I love the rain I love the rain Here she comes again Here comes the rain Oh, rain Rain Rain Oh, here comes the rain I love the rain Well, I love the rain Here she comes again I love the rain Rain RainLe headbanging science va tenter ce mois-ci de vous faire remuer le popotin sous peine de faire pleuvoir. Rain est un des morceaux emblématiques du groupe anglais The Cult, extrait de leur chef-d’oeuvre de 1985, l’album Love. Comme on le voit dans la vidéo, le groupe n’est alors pas encore sorti de sa chrysalide gothico post-punk. Souvenir d’une époque bénie où le regretté Enfer Magazine pouvait s’aventurer à des prédictions assez hasardeuses : « The Cult risque fort d’être aux 80′s ce que Led Zeppelin fut aux 70′s »…
Mmmh. Ian Astbury et son petit coeur au coin de l’oeil avait fière allure, n’est-ce pas ? En tout cas pas celle du gros ewok acariâtre en anorak qu’il est devenu. Mais ce n’est pas de ça que je voulais vous entretenir. Vous aurez remarqué la chorégraphie surprenante des deux créatures non identifiées derrière Ian. Sans doute s’agit-il d’une version anglicisée de la danse de la pluie des Indiens Hopi, dont s’inspirent les paroles de Rain : ce peuple d’agriculteurs, n’ayant rien trouvé de mieux que de s’installer dans une région très aride de l’état de l’Arizona, des danseurs masqués devaient prier les esprits de la pluie afin de s’assurer de bonnes récoltes. Ceci pendant 16 jours…
Fatigué de remuer bien avant, le bLoug a préféré dériver et s’interroger sur une question existentielle annexe : les grands singes dansent-ils ou s’agit-il d’une activité culturelle proprement humaine ? La réponse est surprenante : les chimpanzés pratiquent non seulement ce qu’on a appelé des « danses », mais ils se livrent en plus à leur propre « danse de la pluie » ! De quoi s’agit-il exactement ? Tentons de dissiper les nuages qui planent au-dessus de cette pratique culturelle assez obscure de nos frères d’évolution.
Moi Jane, toi Gene Kelly
On doit l’expression de « danse de la pluie » à la primatologue britannique Jane Goodall, pionnière des observations de terrain sur les chimpanzés des forêts tanzaniennes de l’actuel parc de Gombe. Dans un article pour le National Geographic en 1963, intitulé My Life Among Wild Chimpanzees, elle décrit pour la première fois une « danse de la pluie » :
http://ngm.nationalgeographic.com/1963/08/jane-goodall/goodall-text/22
Rain Incites a Violent Ritual
Generally speaking, chimpanzees become more active during the rains and often, for no apparent reason, a male will break into a run, slapping the ground or hitting out at a low branch as he passes. This behavior, when large groups are present, may develop into a fascinating display which I have called the “rain dance.”
I saw it on four occasions, always about midday and always in similar terrain. In every instance it followed the same pattern, but the duration varied from 15 to 30 minutes. It did not always take place in the rain, but rain was falling hard the first time I saw it.
Ce rituel de la « danse de la pluie », décrit comme violent et ne se passant pas forcément sous la pluie ! –, a été recensé parmi 65 comportements de chimpanzés cartographiés par Whiten et al. en 2001 pour la revue Behavior (Goodall faisant partie des coauteurs). La danse de la pluie est définie ainsi :
Au début d’une forte pluie, plusieurs mâles adultes se livrent à de vigoureuses charges. Dans ces démonstrations, les mâles tendent à retourner à leur position initiale, de façon coordonnée ou parallèle ; les charges peuvent se faire au ralenti aussi bien que de façon rapide et incorporer différents motifs récurrents. Par exemple, marteler le sol, tambouriner sur les troncs d’arbre et les racines, traîner les branches et pousser des cris dits « halètements-hululements » (« pant-hoots »).
Dis-moi comment tu danses, je te dirai quel chimpanzé tu es
Les auteurs de l’article soulignent que ces danses de la pluie diffèrent des charges d’intimidation habituelles des mâles à l’égard de leurs congénères, ce qui suggère qu’elles ne sont pas liées à une question de domination. Ils relèvent également de nettes différences locales pour ce qui est du type de motifs présents dans la danse et de son rythme. Ainsi les chimpanzés de la forêt de Taï (Côte d’Ivoire) pratiquent-ils une danse totalement silencieuse. Alors que ceux des sites de l’Est africain s’accompagnent d’un “chant” bruyant à base de “pant-hoots”. Sur un même site, comme à Mahale (Tanzanie), deux versions peuvent exister : la version vigoureuse et rapide, impliquant plusieurs mâles adultes, et la version silencieuse et lente, n’impliquant qu’un seul danseur. Ces variations plaident incontestablement en faveur d’une pratique purement culturelle. Du reste, les différentes communautés de chimpanzés ne se rendent pas au dancing à fréquences égales : c’est une activité courante pour la plupart, mais seulement habituelle pour la communauté de Budongo (Ouganda). Quant aux chimpanzés de Boussu (Guinée), ils ne pratiquent pas du tout la danse de la pluie, alors même que leurs conditions environnementales ne diffèrent pas de celles de leurs congénères danseurs… une sorte de variante des gars coincés qui n’osent pas aller sur la piste quand The Cult entame Rain.
Whiten et al, Charting Cultural Variations in Chimpanzees, Behaviour, Volume 138, Numbers 11-12, 2001 , pp. 1481-1516
La grande scène de la cascade, une variante
Le répertoire des danses aquatiques des chimpanzés comporte une autre danse, spécifiquement dédiée aux cascades (malheureusement, certains auteurs mélangent souvent les deux phénomènes). La vidéo ci-dessous, nous montre un mâle Alpha de Gombe nommé Freud se livrant à une danse de la cascade, avec les commentaires de Jane Goodall herself :
<iframe src=”http://player.vimeo.com/video/18404370?title=0&byline=0&portrait=0″ width=”400″ height=”265″ frameborder=”0″ webkitAllowFullScreen allowFullScreen></iframe><p><a href=”http://vimeo.com/18404370″>Waterfall Displays</a> from <a href=”http://vimeo.com/janegoodallinst”>the Jane Goodall Institute</a> on <a href=”http://vimeo.com“>Vimeo</a>.</p>
Contrairement à la danse de la pluie, que les chimpanzés exécutent au début de la saison des pluies, la danse de la cascade ne semble pas liée aux saisons. Elle comporte différentes séquences : un peu de balancement en rythme à l’aide des lianes, puis une séance de jeter de rochers dans l’eau pour finir par une phase plus calme de “contemplation” de la cascade.
Alors, c’est de l’art ou du chimpanzé ?
Mais à quoi riment ces gesticulations primates liées à l’eau ? Autant être clair, on n’en sait rien.
De l’interprétation à la spéculation, la frontière est ténue. Certains propos de Jane Goodall – à qui on a pu reprocher un anthropomorphisme déplacé – peuvent prêter à confusion. Ainsi son “I think chimpanzees are as spiritual as we are” que l’on peut entendre dans la vidéo peut-il laisser la place à une interprétation abusive qui ferait du recueillement de Freud (le chimpanzé, pas l’autre) une manifestation de méditation d’ordre religieux. Plus généralement, les descriptions des danses de la pluie ou de la cascade par Goodall sont souvent invoquées comme preuve de la préexistence de l’esprit religieux chez les primates – ce dont on peut raisonnablement douter en l’état des connaissances éthologiques et psychologiques.
La danse de la pluie des chimpanzés est aussi parfois appelée à la rescousse pour étayer certaines théories sur les origines de l’art. Voici ce que pense Ellen Dissanayake dans son ouvrage Homo aestheticus: where art comes from and why, paru en 1995.
It has been suggested that in their « rain dance », the chimpanzees are orienting themselves toward à « zone of uncertainty » (Laughlin and Manus 1979), a disturbing or exciting stimulus that is perceived as possibly dangerous. The chimpanzee’s reactions contain germs, albeit relatively unintegrated, of repetition, rhythm, elaboration, and exaggerated motor movements drawn from spontaneous emotional excitement. It is not difficult to imagine other hominoid creatures, with greater mental ability and more control of their behavior, deliberately patterning and shaping their vocalizations into chants, and the tree shaking and stamping into dance steps, thereby relieving their anxiety and, when all is said and done, “controlling” (enutralizing), with ritual, the storm.
En résumé, de la danse de la pluie des chimpanzés, simple réponse émotionnelle à un stimulus environnemental, à une danse humaine, tout n’est affaire que de stylisation. Les aptitudes rythmiques et musicales des grands singes pourraient conforter cette thèse. Cette vidéo du Chimp Haven sanctuary de Keithville (Louisiane) nous révèle le sens du rythme des chimpanzés :
http://www.youtube.com/watch?v=61c9_avmN9A
Paul Mac Cartney et Peter Gabriel ont quant à eux jammé avec des bonobos du Great Ape Trust de Des Moines (Iowa). Peter Gabriel a expliqué à Panbanisha, une femelle, comment se servir d’un clavier. Dédaignant d’abord l’instrument, Panbanisha s’est ensuite révélée assez douée pour jouer de la musique, pas en tapant dessus n’importe comment, mais en exécutant une mélodie reconnaissable. Du côté du zoo de Saint Louis (Missouri), c’est le son de la flûte qui a été testé sur les pensionnaires. Résultat, des singes calmes et apaisés. Par quoi ? Un CD de musique d’Indiens d’Amérique !
L’histoire ne nous dit pas si la danse de la pluie Hopi figurait dans la tracklist mais si Billy Duffy, guitariste de The Cult et compositeur de Rain, perd l’inspiration, qu’il se rassure : la relève est assurée, du coté des chimpanzés !
The Cult – Rain, lyrics
Hot sticky scenes, you know what I mean
Like a desert sun that burns my skin
I’ve been waiting for her for so long
Open the sky and let her come down
Here comes the rain
Here comes the rain
Here she comes again
Here comes the rain
Hot sticky scenes, you know what I mean
Like a desert sun that burns my skin
I’ve been waiting for her for so long
Open the sky and let her come down
Here comes the rain
Here comes the rain
Here she comes again
Here comes the rain
I love the rain
I love the rain
Here she comes again
Here comes the rain
Oh, rain
Rain
Rain
Oh, here comes the rain
I love the rain
Well, I love the rain
Here she comes again
I love the rain
Rain
Rain