Vous avez performé comme des malades au quiz de l’automne sur les merveilles de la nature en très gros plan ? En ferez-vous autant pour le redoutable quiz du printemps ?
De quoi s’agit-il donc…
Photo 1
A – Un champignon du cuir chevelu
B – Une langue de pingouin
C – Un poisson-scie gominé
Photo 2
A – Des pointes de flèche du Néolithique
B – Une râpe à diamants
C – De la peau de requin
Photo 3
A – Le secret de la moustache d’Edwy Plenel
B – L’algue comestible n°1 au Japon
C – Des poils de phoque
Ces photos sont toujours extraites de La nature vue de (très) près, Giles Sparrow (Dunod, 320 pages, 22€), qui nous invite à regarder au plus près notre environnement: animaux, plantes ou structures géologiques remarquables, avec des petits textes explicatifs plutôt instructifs.
Voici les réponses. Je rappelle qu’un voyage à Bali est en jeu, ne trichez pas !
Photo 1
B – Une langue de pingouin
C’est bien une langue de pingouin, recouverte de barbes rigides qui empêchent les proies chassées en plongée par l’oiseau (krill, petits poissons et calmars) de glisser hors de son bec. (C’est toujours utile pour ne pas manger salement.)
Photo 2
C – De la peau de requin
S’il vous vient à l’idée de caresser un requin, faites-le dans le sens des denticules dermiques qui tapissent son corps ; dans l’autre, ça râpe ! – la peau du requin était d’ailleurs utilisée comme papier de verre. Ces couches de denticules, constituées d’une cavité centrale entourée d’une fine paroi de dentine, protègent le requin des parasites et favorisent son hydrodynamisme.
Photo 3
C – Des poils de phoque
Cette coupe d’une peau de phoque au microscope électronique à balayage montre que la fourrure de l’animal est constituée de poils aplatis, étanches, disposés en couches superposées, qui emprisonnent suffisamment d’air pour empêcher que l’eau (ou le vent) atteigne la peau. Si cela ne suffit pas, il y a en dessous une sacrée couche de graisse, que l’on peut voir dans un phoque coupé en deux par le scalpel de JP Colin.